Villeneuve-Loubet a toujours été une terre fertile - grâce essentiellement au Loup - et propice à l'agriculture. Depuis plus de 2 siècles on cultive ce territoire où maraîchers et horticulteurs ont toujours fait partis du décor. La Municipalité les soutient, en 2021 elle a marqué son engagement en matière de dévelopement durable avec la classification de plusieurs terrains en Zone Agricole Protégée.
Au temps des Romains, quand la Méditerranée était avant tout un espace d'échange commercial, les richesses venaient de l’olivier et de la vigne. Il y a 2500 ans, les premiers cailletiers ( espèce d'oliviers les plus répandus dans notre région ) ont été plantés ; aujourd'hui encore nous avons gardé les mêmes techniques de récolte et de pression pour extraire l'huile d'olive. Sur notre territoire, près de 250 oliviers communaux ont été répertoriés. Chaque automne des ateliers de ramassage de la "Caillette", la " Picholine " la " Blanquète " sont organisés avec les écoliers et des bénévoles.
Au Moyen-Age l'agriculture - déjà peu intensive à cause du climat chaud et sec - fut destinée essentiellement à la production de céréales. Le maïs a été cultivé longtemps jusqu'à la deuxième guerre mondiale, utilisé pour l'alimentation des animaux et pour la farine de polenta. Afin d'améliorer leurs revenus, à la fin du XVI°s. les villeneuvois se sont spécialisés dans la sériciculture avec l'élevage des cocons de vers à soie à destination de l'industrie lyonnaise. Cette particularité se retrouve sur le blason de la commune déposé en 1696
" D'or aux deux cocons de vers à soie de sable en sautoir "
Déjà bien présente dans la région au XX° siècle, la culture du tabac se développa et à son apogée on pouvait comptabliser près de 200.000 pieds en pousse sur la commune, une quantité très réglementée avec un contrôle de régie. Avec l'émergence de l'industrie du parfum à Grasse, la culture s'est orientée vers la production de fleurs à distiller : Villeneuve-Loubet s'étant spécialisée dans la menthe poivrée, le géranium, la rose de mai et la fleur d'orangers. Après la 2° guerre mondiale et l'essor de l'urbanisation, il fallait alimenter les villes en fruits et légumes : on a pu voir la création de nombreux vergers et de terres plantées d'haricots grains, de choux, de raves, d'oignons, de blettes... Dans les années 60 la carotte a fait la richesse de certaines familles, nous avons même célébré l’élection de Miss Carotte. L'horticulture s'est développée dans les quartiers du bord de mer, avant l'essor des villes on pouvait y voir de grandes exploitations sous serre ( tulipes, oeillets, anémones, roses ). De nos jours, la commune a réussi à préserver ses terres donnant la possibilité à de jeunes producteurs locaux de perdurer l'exploitation agricole : aux quartiers des Plans ou du Grand Pré, on profite ainsi d'une culture maraîchère biologique de saison et d'une production florale locale. La municipalité a d'ailleurs sintégrée dans son P.L.U. ( Plan Local d'Urbanisme ) des Zones Agricoles Protégées qui consiste à soustraire à la pression foncière des espaces ruraux situés en milieu périurbain.
La Rose Auguste Escoffier est une variété qui a été spécialement créée, à la demande de la Fondation Auguste Escoffier, par l'entreprise Roseraies Meilland Richardier en 2020 pour notre grand Chef de cuisine. Cette rose est à son image, à la fois douce et résistante, dont les couleurs roses / orangées rappellent l'un de ses plus gros succès culinaires : la Pêche Melba. Sa floraison est splendide au printemps, vous pouvez la contempler devant le Musée de l'Art Culinaire, sur le parvis du Pôle Culturel Auguste Escoffier et au jardin Escoffier devant la Mairie de Villeneuve-Loubet.
L'écopastoralisme ou éco-pâturage est un mode d'entretien écologique des espaces naturels et des territoires par le pâturage d'animaux herbivores.
Avec nos amis Douguy, Désiré, Fanfan et Grisou, les 4 ânes de l’association Anesterel présents de mai à septembre, la municipalité vote pour un débroussaillage naturel des parcelles communales. Les équidés profitent ainsi de plusieurs pâturages en différents lieux de la commune et cela évite l'intervention des services techniques dans des lieux plus difficiles d'accès.
Une action de développement durable, écologique et bien efficace !